De retour chez soi

Entrant dans la forêt, l'Homme-Qui-Se-Voulait-Dieu, refait son apparition.
D'en bas, il scrute les arbres, à la recherche de ceux qui soutiennent son ancienne cité.

Rabattant sa capuche en forme de tête bovine, il appelle :
"Eh ! Portière ! Montre-moi ta crète et envoie-moi l'Echelle !"

En attendant, il resserre les pans de sa cape autour de lui. Et, s'adressant à lui-même :
"Étrange sensation, que d'être heureux de revoir un lieu..."

Putain, c'est devenu un vrai hall de gare, cette forêt, pas moyen de pioncer tranquille, se dit Gila en se levant, lance au poing. En voyant la forme inimitable au bas de l'arbre, elle se détendit.

Hé, bonjour, bel emplumé! On était sorti se dégourdir les ailes?

Assis en tailleur, Nefer étais perdu dans ses pensées quand les paroles de la Punkette lui tombèrent dessus.

"Et oui ! J'avais besoin de me dégourdir les jambes ! Mais je n'ai pas été bien loin...
Quant à mes ailes. J'ai bien peur qu'elles ne savent plus voler !"

Il attend un instant, puis, ne voyant rien venir :

"JE ne peux pas voler ! Donc, si tu pouvais m'envoyer ton échelle, ça serait plutôt aimable !"

Oh, pardon. Allez, gare dessous, voilà l'échelle!

Fais comme l'oiseau
Ça vit d'air pur et d'eau fraîche, un zoizeau
D'un peu de chasse et de pêche, un zoiseau,
Mais jamais rien ne l'empêche, le zoizeau,
D'aller plus haut...

Et bienvenue chez toi.

Arrivé en haut de l'échelle, l'Homme-Dieu effectue une courte révérence.

Merci ! C'est un tel bonheur d'être accueilli par une si belle musicienne qu'il me ferait repartir sur-le-champ pour pouvoir revenir à nouveau.

Sur ce, il plante un regard bleu acier dans celui de la Punkette et s'éloigne en remettant sa capuche.

Fricky arrive alors dans le dos de Gila, de manière plutôt discrète. Mais la main qui arrive sur le cul de la punk l'est beaucoup moins.
"Ah, le revoilà enfin... il est vraiment secoué ce mec... enfin, du moment qu'il reste utile..."